Peut-être un fond musical d’ambiance pour accompagner votre lecture, c’est offert par moi. Cadeau.

Sur-médiatisé, l’Aloès est aujourd’hui un peu galvaudé mais Il possède pourtant de réelles vertus, notamment pour la peau.

On le décline à toutes les variantes, y compris dans les formulations les plus improbables: sodas, lessives, détergents et cosmétiques chimiques, bien sûr à des concentrations qui feront beaucoup plus d’effets sur l’étiquette qu’à l’organisme. Il faut donc oublier tous ces produits artificiels et privilégier les véritables gels naturels.

Un remède millénaire.

L’aloès, « Lys du désert » des Touaregs, appelée aussi « Plante de l’immortalité » ou « Plante aux 1000 vertus« , est une plante grasse commune des régions sub-désertiques. Elle est d’abord utilisée par les Sumériens puis par les Egyptiens et ensuite les Chinois. S’ensuivent les Juifs, les Grecs, Les Romains et les Indiens d’AmériqueIl en existe plus de 300 espèces, mais la plus fameuse est L’Aloe Vera Barbadensis Miller. « Barbadensis » car native des Barbades. De ses feuilles charnues et épineuses s’écoule un suc très riche dont les vertus sont connues depuis l’Antiquité, d’Afrique du Nord jusqu’en Chine. Des papyrus égyptiens attestent son emploi dès 1000 ans avant notre ère dans le traitement des affections cutanées, des blessures et des brûlures (grâce à son aloïne découverte par Smith & Stenhouse en 1851). En 1930, Collins prouva que l’Aloé Vera avait la capacité de diminuer les conséquences des radiations. Sa réputation comme plante de beauté remonte à – 5000 avant Jésus-Christ et doit beaucoup à Cléopâtre qui en faisait grand usage.

Une composition d'une exceptionnelle richesse.

Le suc d’Aloès est une source rare de nutriments (70). Il concentre en effet la plupart des vitamines (12), notamment A, E et le groupe B (téguments, peau, cheveux). Il contient 20 minéraux dont le phosphore, le potassium, le calcium, le chlore, le fer, le lithium, le magnésium et le zinc, et 18 acides aminés dont plusieurs essentiels et non synthétisés par l’organisme. Des acides AHA (malique et citrique), des enzymes (amylase, catalase, cellulase, lipase, oxydase, et phosphatase), une huile essentielle et des principes actifs plus spécifiques (aloïne, barbaloïne, isobarbaloïne).  Il est riche en sucres et en mucilages adoucissants.  De composition riche et complexe, le suc d’Aloès contribue au tonus et à la santé en général. C’est un adoucissant et régulateur intestinal recommandé en cas de colon irrité (attention, c’est le latex de la surface des feuilles qui a des propriétés laxatives).

Il a été également montré que le suc d’Aloès contribue à réguler la glycémie et prévenir le diabète. Il est désacidifiantL’Aloe Vera stimule les défenses immunitaires, il est antibiotique, puissamment cicatrisant, anti-inflammatoire grâce à son Acemannan. Il aide à éliminer les toxines (dépuratif), à nettoyer les organes encombrés (reins, foie…). Il soulage les crampes d’estomac et les maux gastriques. L’Aloe Vera qui n’a pas de contre-indications, hormis en cas d’allergie (à l’aloïne notamment) est recommandé aux diabétiques et aux personnes souffrant d’allergies, de constipation, de problèmes cardiaques. Plusieurs fois dans le mois je bois un demi-litre de jus d’Aloé Véra.

Une panacée pour la peau.

C’est surtout en externe que le suc d’Aloès se révèle indispensable. Il est anti-inflammatoire, hémostatique, antiseptique et cicatrisant. Par conséquent, il facilite la guérison des petites coupures, des égratignures et des écorchures. Il soulage les irritations, les brûlures légères, les coups de soleil, les démangeaisons, les piqûres d’insectes. Il prévient l’apparition de vergetures. Au plan cosmétique, le gel (suc gélifié) d’Aloès est astringent, exfoliant, hydratant, tonifiant et anti-rides. Il convient donc aux soins quotidiens pour tous, et notamment pour les peaux plus jeunes, en cas d’acné. Il est recommandé comme après-rasage ou en soin post-épilatoire. Astringent, il possède un effet assez tenseur. Son gel est aussi adapté aux cheveux. Il peut aussi être employé comme soin anti-pelliculaire, gel de coiffage, masque capillaire hydratant. On peut en couper un shampoing avec ( 50/50 ), ce qui le rendra ainsi beaucoup plus doux.

Jus ou gel.

Pour l’usage interne, on emploie du jus d’Aloès (suc) 100% pur, de préférence Bio. Le label IASC ( International Aloe Science Council ) est par ailleurs un gage de qualité. Ce jus se présente en bouteilles à conserver au frigo. Il convient aux usages externes aussi, mais on peut lui préférer les formes en tubes, plus pratiques. Il s’agit de gels stabilisés d’Aloe Vera ( parfois Aloe Ferox ), souvent Bio, contenant des stabilisants et conservateurs naturels. Pour s’assurer de leur qualité, il faut vérifier que la pureté garantie est supérieure à 95%, ce qui est généralement le cas.

Etant quelqu’un de très méfiant avec un sens critique marqué, qui ne prend rien pour argent comptant, qui analyse et compare 1000 fois avant toute décision, je ne vous mets dans mes articles jamais de liens qui m’éveillent ne fusse qu’un doute et que je n’ai pas préalablement étudié chirurgicalement dans les moindres détails du sol au plafond. J’inspecte 100 fois s’il le faut. J’en trie souvent 50 à 100 avant de n’en choisir qu’un seul. Il me suffit d’une suspicion et j’évacue. De tout ce que j’ai minutieusement épluché dans la littérature Internaute concernant l’Aloé Véra, seulement 1 lien m’a pour ainsi dire inspiré plus confiance que les autres. Il prend le temps de bien décrire, il est fourni, assez documenté et en apparence, avec traces publicitaires parmi les plus homéopathiques voire nanoscopiques que j’aie pu constater, toutes comparaisons faîtes. Je vous le donne, le voici. Soyez prudents quand-même. Eryc.